Bon je suis de retour de 28 jours de rêve, tout le monde nous dit que c'est un paradis, que tout y est parfait, qu'on doit aller en groupe si on veut pas se faire trucider... J'ai fait 4 spots bien connus, donc ce ne sera pas un carnet de voyage, tout a déjà été dit mais certains diront va à Jeri, Va pas à Jeri, Va à Paracuru, va pas à Taiba... Donc vous aurez le low-down en 3 étapes: the good, the bad et the dirty. Donc en premier, le Céara en général, suivi de Taiba, puis Paracuru, Ilha do Guajuru, Jericoacoara. Y'a du bon du bad et dirty partout mais c'est pas ce qu'on lit toujours.
LE Céara en Général:
Le nord du pays prend une mauvaise tangente, le gens manque d'éducation quant à la valeur de ce qui les entoure et de ce qui les rend plus prospères soit la mer. Les garçons de cafés vides les tables sur le sable en disant que la mer se charge de ramasser tout ça. Et oui en 2016, des gens dans la 20aine. Les efforts sont mis dans les écoles pour éduquer les plus jeunes mais on s'entend qu'ils sont 20-30 ans en retard et en ont encore pour 15-20 ans avant que les jeunes d'aujourd'hui changent. L'autre mauvaise tangente, si vous croyez que les américains sont gros, attendez de voir les gens du Céara. La 3ieme mauvaise tangente: Les moteurs, 4 roues partout sur les plages, les dunes, pas juste pour le transport, juste pour bruler du gaz.
THE GOOD:
-Les gens sont tout simplement aimables
-Le climat: Lagon ou océan l'eau est à 26-28C, tu n'y touche pas avant de rentrer dedans, tout Néoprène est inutile
-Les accès: soit par les plages en buggies soit par la route qui est pas trop mal de Fortaleza à Jericoacoara. Les petites routes sont horrible, de la pierre cassé dans de la boette séchée
-Les paysages: des dunes, des éoliennes, des oasis de palmiers dans le sable
-Réseau de Poussadas pour tous les prix
-Le Café
-Les caipirinhas
-la bière (de la petite bière rafraichissante, pas de la bière de micro brasseries très élaborées)
-Le prix de la bouffe.
THE BAD:
-Les douchebags de Fortaleza qui envahissent Paracuru au jour de l'an et le samedi
-Les transports vers les spots peuvent être chers, très chers
-Les petites routes, ça brasse ça tape, ça shake
-Le thé, si t'aime ton ti thé noir le matin amène ta boîte de tetley parce que la camomille et les sites poches d'herbes font pas la job
-Le vin rouge (pas les gros chars en générale). Le vin blanc est moins problématique
-Y'a pas mal d'égos sur les spots. des pros, des semi pros, des pros wannabe... Des riders de partout avec des attitudes et des cultures de ride bien différentes
THE DIRTY:
-Les plages sont sales en tabarnak: sacs de plastique, papiers, bouteilles vides, sacs de chips. Et on parle de plages sauvages, y'a pas d'hotels, juste du monde qui y accèdent en 4X4 et laissent tout sur place. Une partie de tout ça vient de la mer qui rejette ce qu'on lui a donné 10-12 km plus haut.
-L'attitude des gens de la grande ville qui se sont enrichi récemment et croient que d'avoir un billet de 50R au bout des doigts leur donne toutes les permissions
-Les 4 roues qui font des ronds sur la plage...toute la journée. À ne pas confondre avec les locaux qui utilisent la plage comme une route en moto buggy, 4x4 ou voiture. C'est plus rapide, plus directe et plus Congo que certaines routes.
