Coupe du Québec 2012 - Vous voulez quoi au juste?
À travers les commentaires et critiques qu'on peut lire sur le fil de discussion Coupe du Québec 2012, je vois des décisions difficiles à prendre et pas évidentes. Je vous laisse juger par vous même.
À une époque, on avait 4 manches durant l'hiver et il y en avait pour trouver qu'il y en avait trop, trop de fins de semaines, trop de déplacement, trop coûteux. Cette année, il n'y en a qu'une seule, ce n'est pas assez et c'est trop loin. C'est quoi le chiffre magique et à quels endroits doit-on tenir les évènements? Moi aussi j'aimerais qu'il y en ait plus qu'une, mais je suis tout de même content qu'il y en ait une.
Pour un championnat sur plusieurs étapes, quelqu'un doit comptabiliser les résultats. Après chaque jour de compétitions, les compétiteurs, moi comme bien d'autres, s'attendent à avoir un classement pour s'assurer qu'il n'y a pas d'erreur et taquiner les copains. Qui se porte volontaire pour déchiffrer et entrer les résultats, assister à toutes les compétitions et assurer une permanence pour la saison?
Plusieurs, dont Galop qui a déjà exprimé publiquement son opinion sur le sujet, ne participent pas à la Coupe du Québec parce qu'ils n'ont aucune chance de gagner à cause des très performantes Elf que seul Simon possède. D'un côté, si on veut égaliser les chances, on doit règlementer l'équipement. Où au juste trace-t-on la ligne, autrement dit, sur quel(s) critère(s) doit on se baser pour pénaliser certains? D'un autre côté, en course, on veut pouvoir utiliser le meilleur équipement disponible selon notre budget. C'est vraiment poche et pénalisant d'avoir des règlements qui interdisent certain matériel parce que trop performant. Là, on "pénalise" ceux qui n'ont pas le bon matériel. De quel côté on va?
On a déjà fait des courses upwind-downwind et ceux en ParaskiFlex se plaignaient parce c'était des parcours difficiles pour eux. Pourtant Simon qui courait en Flex à l'époque s'en tirait très bien, finissant premier ou deuxième. Les parcours ont été changés pour le triangle pour favoriser la participation des Flex. Résulat: la dernière année, malgré l'ajout d'une classe Flex, on peut compter sur les doigts d'une main où il en manque quelques uns le nombre de participants utilisant des Flex à la Coupe du Québec. Qu'est-ce qui peut être fait de plus de ce côté?
L'an dernier en 2011, la Coupe du Québec a donné des bourses aux gagnants. Personnellement, je n'ai jamais cru que les bourses pourraient attirer plus de participants. Sur 3 étapes en 2011, il y a eu 98 participants (25, 25, 48, moyenne de 33). En 2010 sur 4 étapes, il y a eu 166 participants (24, 42, 54, 46, moyenne de 41). QED.
Oui, l'an dernier, à la finale à Oka, il y a eu 48 inscrits, incluant une nouvelle classe junior (6 inscrits). C'est vrai qu'on était proche d'une masse de kiteux. Mais il faudrait que quelqu'un m'explique la faible participation (22 inscrits) de la dernière étape à se dérouler à Montréal (Pointe-Claire en 2009). Ce n'est pas parce que c'est à Montréal que ça participe automatiquement.
Concernant le site de La Baie, les courses les plus épiques de la Coupe du Québec y ont eu lieu en 2009. J'étais en 6m et Françoise en 4m. En 2010, c'est là où devait se tenir la WISSA. Le temps exceptionnellement doux a forcé la fermeture du site et le déménagement des activités de la WISSA au Lac St-Jean. Dire qu'il n'y vente jamais est exagéré et faux. En 2011, on a été malchanceux.
Concernant les règles de course, les règles de la Coupe du Québec sont EXACTEMENT les mêmes que les règles de course de kitesurf qui sont elles basées sur les règles de course de planche à voile qui sont elles basées sur les règles de course à voile établies et acceptées par la communauté de voile depuis fort longtemps. Alors au lieu de prendre des mois et des mois à peaufiner des règlements et de les modifier à chaque année pour corriger les erreurs, on se base sur des règles complètes établies depuis longtemps et qui ne recèlent aucune surprise pour ceux qui connaissent les courses de voile. Et aucune règle n'est ajoutée arbitrairement pour favoriser les uns ou défavoriser les autres. Quelqu'un peut suggérer quelque chose de plus simple?
Oui, les évènements familiaux comme Wax sait si bien les faire avec son équipe, c'est vraiment agréable et léger comme atmosphère. Tout comme la Classique Deschambeault de Paule et Jocelyn. Il y a aussi les beer-can race dont Flipper a parlé à l'automne qui sont intéressantes. Je vais tenter de participer à tous ces évènements simplement parce que j'aime les courses et ça me permet de pratiquer ou vérifier certaines choses. Pour ceux qui aiment voyager, il y a aussi Val-o-vent à Val-Brillant à la mi-mars. Est-ce suffisant comme évènements ou bien un championnat sur plusieurs étapes est nécessaire et plus plaisant?
J'ai mentionné Claude comme personne responsable de la Coupe du Québec, mais bien sûr Claude n'a pas fait ça tout seul. Cependant, il a été l'orchestrateur en assurant la permanence, la continuité année après année avec le souci d'améliorer la recette. C'est lui qui organisait les réunions des organisateurs. Si on les nomme: Jean-Simon Bélisle, Richard Wax Beaulieu, Jean-François Simard, Gilles Salvail, Lionel Dion, Michel Montminy, Benoit Tremblay, Maxime Rouleau, Denis Bigeault, Julie Jeannotte (est-ce que j'en oublie?) Dominique Robichaud a toujours fait le pointage, Léna Potvin a été directrice de course en 2011, Marie-Sophie Latourelle l'a été en 2010, René Sénécal a été présent comme soutient, j'ai donné un coup de main pour la documentation (avis de course, instructions de course), et j'en oublie sûrement de ce côté. Tout ça en plus des équipes de bénévole de chacune des organisations qui se les gèlent pendant la fin de semaine.
Sachez que si vous voulez bien faire et organiser un championnat comportant plusieurs étapes ou même une seule étape, ou simplement un évènement "familial", consultez un avocat. Je ne veux pas être casseux de party mais il vous parlera de responsabilité civile et vous dira que quoi que vous fassiez signer comme décharge aux participants, rien n'empêche une poursuite, même non-fondée, qui pourrait vous ruiner, de la part d'un participant qui se la pête d'aplomb, d'un spectateur qui se la fait pêter d'aplomb, de tuteurs de mandat d'inaptitude ou d'héritiers. En 5 ans d'existence, il y a certe eu quelques incidents et blessures, heureusement aucune poursuite.
Ceci dit, qui est prêt à mettre sa tête sur le bûcher pour organiser un évènement sans assurance-responsabilité civile, en plus de trouver des bénévoles fiables (ça en prend environ une douzaine), des commanditaires pour le matériel nécessaire, les lunchs du midi et les prix de présence et faire une animation entrainante?
Normand McGuire
