Un ami membre du Club Air Lib, Richard Harvey est décédé l'été dernier au Lac St-Jean suite à un bris d'équipement. C'est du moins la conclusion de l'enquête qui mentionne que la victime a été traînée dans l’eau du lac Saint-Jean à grande vitesse selon le rapport du coroner. Selon l'article du Journal de Québec paru jeudi, Richard Harvey, 59 ans de Jonquière, s'est bel et bien noyé accidentellement en pratiquant le kitesurf sur le lac Saint-Jean un peu au large du secteur Les Amicaux à St-Henri-de-Taillon, le 10 août dernier.
M. Harvey, qui se trouvait avec trois amis, était un adepte de kite expérimenté qui n'a pas hésité à braver les vagues, mais un bris d'équipement lui a été fatal. «M. Harvey faisait partie d'un club de kite depuis plusieurs années et avait fait au moins une cinquantaine de sorties de kite depuis le début de l'année. «Il ne craignait pas les conditions de vent extrêmes et pratiquait son sport lorsqu'à un moment donné, il y aurait eu le bris d'un câble de son équipement et les cordages se sont emmêlés.
«Tout semble indiquer que les lignes l'auraient tout d'abord enroulé, ce qui l'aurait empêché de se libérer de son équipement. Il a alors été traîné dans l'eau à grande vitesse pendant plusieurs minutes.» Un de ses amis qui l'accompagnait cette journée-là l'a rejoint dans l'eau et a réussi à le libérer des lignes pour ensuite le transporter sur la plage et débuter des manœuvres de réanimation. Les ambulanciers appelés sur les lieux ont ensuite pris la relève à leur arrivée et ont transporté Richard Harvey à l'urgence du CSSS d'Alma, où son décès a malheureusement été constaté. Il est décédé d'asphyxie par noyade. Le lendemain du drame, l'ami en question, Mario Lebel, avait effectivement indiqué qu'il n'avait finalement rien pu faire.
«Quand je l’ai vu arriver, mon fils le sortait de l’eau, avait déclaré M. Lebel au Journal, encore sous le choc. On l’a hissé sur la berge et je lui ai fait des manœuvres de réanimation, mais il était déjà bleu mauve. Je pense qu’il avait pris plusieurs bouillons et avec les vagues de huit pieds qu’il y avait à ce moment-là sur le lac, ça frappait fort.»
Source: JF Desbiens JDQ