Jean-François, wow, deux belles photos de moi sur ton blog, merci. Ça a été un plaisir de te côtoyer cette fin de semaine. Pour ton kite dans le jardin, effectivement, la marée haute et 35m de lignes, pas facile. Une chance que la clôture était débarrée. Quand je tenais ton kite dans le jardin, je me disais "yeah, on est des vrais pro's"
Ça, c'est l'autre photo prise par Jean-François dans les jours précédant les compétitions. La position pépère en planche de race: le corps droit, incliné, le pied arrière sorti du footstrap, la planche à plat. En course, on sort les fesses, comme les débutants.

(cliquez sur l'image pour agrandir)
Un gros merci pour vos encouragements et commentaires, Jocelyne, Francis, Réjean, Eric, JP, Dominique.
Dominique, je suis aussi confus que toi concernant les résultats finaux. Je crois que Bjorn a dépassé Adam à cause des redressements, mais je ne suis pas trop sûr moi non plus. Et cette bêtise planche de production vs planche prototype, rien pour simplifier les choses. Pour les redressements (RDG) dans les résultats, il y a eu des accrochages dans la plupart des départs. J'ai réussi à tous les éviter. Pourquoi il y en a eu tant? Plusieurs ralentissaient à -3 ou -4 secondes du départ, les kites remontaient dans les airs, ceux au vent ne portaient pas assez attention, peloton trop serré au départ. Il n'y avait pas de raison d'être si serré, la ligne de départ était large. On a fait 2 ou 3 départs avec du vent vraiment faible, c'était même délicat en Speed 3 19m, c'est tout dire. Les moins habiles déventaient. Les plus jeunes avaient moins de difficultés à avancer avec des planches de 190x70 et qui pèsent 60kg mouillés.
Faire du kite pour le plaisir, c'est une chose, faire des courses avec du monde en avant, en arrière, devant, derrière, c'en est une autre, surtout que le plan d'eau devient passablement agité au départ. En plus, on force fort sur le pied arrière pour garder la planche bien à plat et faire travailler les ailerons, les fesses bien sorties, en bordant au maximum. On garde cette position quelques minutes. Ensuite, on vire de bord et on recommence pour quelques autres minutes. Il y a toujours du monde en arrière qui veulent te rattraper et du monde en avant que tu veux rattraper. Tu arrives à la bouée au vent à bout de souffle, les jambes en compote. Là, on doit endurer une descente au vent d'enfer avec une planche qui veut aller dans tous les sens, du clapot et de la houle à gérer, la planche qui veut enfourner (planter le nez dans l'eau), tout ça en ayant le pied arrière hors du footstrap et en faisant boucler le kite pour avoir la meilleure progression vers la bouée sous le vent.
J'aime ça. Encore. À quand les courses sur l'eau au Québec?
Pour finir le voyage, après les compétitions, un Français m'a approché pour m'acheter ma planche. Alors je suis reparti de la France sans ma planche de course.
Je suis content d'être de retour à la maison. J'ai fait un voyage magnifique. Comme je l'écrivais à Fabienne D'Ortoli, l'organisatrice côté kite, l'accueil des gens y a été formidable et l'organisation sur toute la ligne, autant pour les courses que l'animation à terre, a été de classe mondiale. Ça donne grandement le goût d'y retourner l'an prochain.
Normand