Il est vraiment hot Maxime. Dans le premier vidéo, il fait des merveilleux et fluides virements de bord et empannages aériens avec changement de pieds, deux manoeuvres que je ne maitrise pas du tout.
Le jeune homme se l'est pêté solide en tombant au fil d'arrivé devant Nicolas Parlier quand il filait à plus de 30 noeuds selon le reportage. Nicolas Parlier lui a immédiatement porté secours en activant le largueur du kite de Maxime et lui tenant la tête hors de l'eau. Diagnostic: traumatisme crânien, entorse cervicale, des douleurs costales. Voir http://www.kitenews.fr/silver-cup-nocher-gagne-mais-se-blesse/ et http://www.kitenews.fr/bonne-nouvelle-maxime-nocher-va-mieux/.
En foil, le fait de ne pas avoir à gérer le clapot, combiné à une trainée minimale du foil, fait en sorte qu'on peut aller aussi vite qu'on est capable d'en prendre. Mais gare au choc quand on tombe. Certaines fois, sans aller trop vite, on tombe bien, on rebondit et ça ne fait rien d'autre qu'un gros splash. Mais d'autres fois, lorsque le foil décroche subitement sans qu'on s'en attende, ça cogne et ça cogne dur. Je n'ai pas de GPS mais pour avoir ridé avec des gens qui en ont, je crois que ma vitesse de balade est autour de 15-18 noeuds et la vitesse maximale à laquelle je suis à l'aise est autour de 22-23 noeuds. Au-delà, je trouve que ça avance pas mal vite et je suis beaucoup moins à l'aise. La limite n'est pas mon matériel mais ma propre capacité à gérer cette vitesse et la vitesse à laquelle je dois réagir. J'ai déjà pris des fouilles douloureuses en pleine vitesse, et il n'y a rien d'agréable là dedans, surtout que je fais du kite comme une navigation de plaisance.
Normand